Alors que se tenait le 4 novembre la dixième édition de la Journée nationale de la reconversion professionnelle, la Fédération française de la franchise a interrogé les salariés, en collaboration avec Opinion Way, pour prendre le pouls de l’envie d’entreprendre en France. Elle est toujours aussi forte.
Ces cinq dernières années, deux millions d’actifs ont changé de métier : quête de sens ou envie de relever de nouveaux défis… Mais l’entrepreneuriat fait-il toujours rêver les Français ? Quels sont les principales craintes et freins majeurs à la création d’entreprise ? Qui seront les entrepreneurs de demain ? L’étude révèle que le phénomène ne ralentit pas, puisque deux salariés sur trois (66%) se disent concernés par un virage professionnel, et plus d’un tiers des actifs (37%) a déjà envisagé de devenir leur propre patron. À l’heure des carrières plurielles, la reconversion s’inscrit désormais dans les parcours professionnels : l’étude prouve que, parmi ceux qui ont envisagé ou aimeraient effectuer une reconversion (48%), 19 % ont déjà passé le cap et sont en cours de reconversion, quand un autre quart d’entre eux l’envisagent sérieusement et ont une idée précise de leur projet. Sur le podium, les moins de 35 ans se montrent particulièrement intéressés par la reconversion : 60 % ont en projet un changement de carrière, contre seulement 31 % chez les salariés de 50 ans et plus. Les salariés en reconversion expriment un vif désir d’autonomie et aspirent souvent à devenir leur propre patron : 37 % d’entre eux déclarent avoir déjà envisagé ou entrepris une reconversion dans cette optique. 又是在这里, ce souhait est particulièrement marqué chez les jeunes générations : près de six salariés sur dix parmi les moins de 35 ans (59%) contre seulement 19 % chez les 50 ans et plus.
Manque de ressources et sous-information
Mais la reconversion professionnelle se heurte encore à plusieurs défis : neuf répondants sur dix s’estiment freinés dans leur envie de changement ! Ils sont 65 % à déclarer manquer de ressources pour se lancer. Si le manque de moyens financiers met tout le monde d’accord (33 % le positionnent en première position), 24 % déclarent ne pas avoir de projet précis ou ne pas être sûr de leur projet. Parmi les freins, le manque de confiance en soi (26% 的受访者) ou encore le sentiment d’être trop âgé pour se reconvertir (25 % des répondants) et la peur de reprendre des études ou une formation (pour 22 %) sont pointés. Souvent plus prudentes, les femmes mettent particulièrement l’accent sur le manque de moyens financiers par rapport aux hommes (respectivement 38 % et 28 %) et sur le risque potentiel que représente un changement de carrière (29 % contre 24 % des hommes). Le manque d’information sur les démarches nécessaires à la création d’une entreprise en France est également flagrant : seul un répondant sur trois (33%) indique être bien informé sur le sujet, quand plus d’un quart d’entre eux (28%) avouent n’être pas du tout informés sur les dispositifs à suivre.
特许经营权, une option sécurisante
Les salariés plébiscitent d’abord l’autoentrepreneuriat pour 37 % des répondants, option suivie de près par la franchise (22%) et nettement devant le lancement d’une start-up, qui apparaît au contraire tout en bas de la liste (9%). La franchise apparaît comme une solution intéressante, encore plus pour les femmes (26 % contre 18 % chez leurs homologues masculins) et les catégories populaires (23 % contre 20 % des catégories aisées), qui y voient une option sécurisante. La franchise est donc perçue comme une solution stable et rassurante en permettant au franchisé de profiter de l’expertise du franchiseur, offrant à la fois autonomie et sécurité, également par rapport à d’autres voies comme l’entrepreneuriat social ou la reprise d’entreprise, constate la Fédération française de la franchise.
Étude réalisée par OpinionWay du 24 au 28 octobre 2024 par questionnaire autoadministré, auprès d’un panel de 1 319 personnes, représentatif de la population de salariés d’entreprise âgés de 18 ans et plus selon la méthode des quotas.
