Le Syndicat du Chocolat, qui regroupe 64 entreprises, de la PME familiale à la multinationale, affiche son soutien à l’accord visant à mieux rémunérer les producteurs de cacao du Ghana et de Côte d’Ivoire.
Depuis le 1er octobre 2020 un « Living Income Differential » (LID) de 400 $ la tonne s’ajoute au prix minimum payé aux producteurs de cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana. Une hausse voulue par les présidents de ces deux pays qui avaient indiqué dès mai 2019 qu’ils ne vendraient plus de cacao en dessous de 2 600 $ CAF la tonne sur la campagne 2020/2021. Les entreprises du Syndicat du Chocolat ont fait savoir en fin d’année qu’elles
« soutiennent cet accord qui s’inscrit pleinement dans leur démarche de longue date d’amélioration de la durabilité de la filière. »
En soutenant le LID, les entreprises du Syndicat du Chocolat s’engagent en effet en faveur d’une meilleure rémunération des producteurs qui percevront ainsi un revenu issu de leur production leur permettant d’atteindre un niveau de vie décent. Ce revenu complémentaire doit aussi permettre de soutenir la lutte contre le travail des enfants et la lutte contre la déforestation.
Faire bouger les lignes
Patrick Poirrier, président du Syndicat du Chocolat estime que
« chacun doit agir à son niveau pour que l’amélioration du niveau de vie des planteurs s’inscrive dans la durée et permette réellement de faire bouger les lignes ».
C’est pourquoi nous appelons tous les acteurs de la filière à soutenir cette démarche initiée par les gouvernements de Côte d’Ivoire et du Ghana afin de garantir une économie cacaoyère durable. Le Syndicat du Chocolat souligne qu’il continue à travailler avec l’ensemble des acteurs de la filière, gouvernements, artisans chocolatiers, distributeurs et ONG pour améliorer la durabilité de la filière cacao. Ainsi la lutte contre la déforestation dans le cadre notamment de la Stratégie Nationale de Lutte contre la Déforestation Importée (SNDI), la préservation de la biodiversité et des ressources naturelles, la protection des enfants, l’autonomisation des femmes… Il rappelle que les entreprises sont engagées dans leurs propres initiatives de développement durable afin que tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement reçoivent une rémunération équitable tout au long du parcours de production.