Les fêtes de fin d’année s’annoncent brillantes pour les marques de Champagne, à commencer par Nicolas Feuillate, le numéro un du marché à la Réunion et au plan national. La reprise actuelle du marché mondial est « fulgurante » déclare Christophe Juarez, directeur général du groupe coopératif Nicolas Feuillatte, dans l’interview qu’il nous a accordé. Et, évoquant les mois difficiles qui viennent de s’écouler, le pilote du groupe juge que « la capacité du champagne à traverser les périodes les plus difficiles de notre histoire contemporaine en dit long sur la ferveur qui entoure toujours le rituel du champagne, partout dans le monde. » Il nous a paru intéressant, à l’approche des fêtes, d’interroger les raisons du succès de la marque de champagne préférée des Réunionnais. De la Maison de Champagne la plus jeune, 45 ans, qui revendique d’avoir renouvelé le discours sur le champagne, d’avoir « libéré les bulles » pour reprendre son expression. Comprendre : pas besoin d’attendre un événement pour déguster du champagne. Le champagne, c’est quand on veut, où l’on veut, avec qui l’on veut. Et c’est un vin de table qui accompagne les mille et une facettes de la gastronomie. Et c’est bien ainsi que l’ont compris les Réunionnaises et les Réunionnais. Grâce à une offre complète et à des prix attractifs, les champagnes Nicolas Feuillatte se sont imposés en grande distribution. Mais ce n’est pas leur seul circuit de distribution, nous explique Christophe Juarez en décrivant la stratégie de la coopérative et la place qu’y occupent les DOM-TOM et, plus particulièrement, la Réunion. Où l’on découvre aussi que Nicolas Feuillatte s’intéresse à l’Afrique… Mais cet éditorial serait incomplet s’il ne signalait pas également notre dossier sur la bio à l’occasion du salon Natexpo, ainsi que les nouveautés remarquables de la production locale lancées en ce mois d’octobre, comme le café le lion au géranium, les premiers petits pots réunionnais pour bébés, la gamme Tezi Tea fabriquée localement, et bien d’autres initiatives qui sont à découvrir dans ce nouveau numéro de Leader Réunion.
Carole Manote