IBL toujours en tête du top 100
Notre confrère Business Magazine a publié récemment l’édition 2023 du « top 100 Companies »,classement des entreprises mauriciennes en termes de chiffre d’affaires. Le conglomérat IBL conserve la tête, avec un chiffre d’affaires de 54,1 milliards de roupies au terme de l’exercice 2022-2023, en progression de 20,2 %. Le groupe CIEL reste son principal challenger, avec un chiffre d’affaires de 35,4 milliards (+24 %). Airport Holdings Ltd (Air Mauritius, Airports of Mauritius Ltd, Mauritius Duty Free Paradise…) fait un bond spectaculaire pour se hisser sur la troisième marche du podium, avec un chiffre d’affaires de 33,4 milliards de roupies.
Viennent ensuite Eclosia, ENL, Vivo Energy, The Leal Group, Engen Petroleum, New Mauritius Hotels et Indian Oil. « Le chiffre d’affaires combiné des 100 plus grosses entreprises totalise 549,8 milliards de roupies, contre 417,3 milliards dans le précédent classement, soit une hausse de 31,7 % », souligne Business Magazine. Une progression liée à la fois à la reprise de l’économie mauricienne au sortir de la crise sanitaire et à l’inflation.
Made in Moris fête ses dix ans
Le label Made in Moris, qui distingue les produits fabriqués localement et s’est inspiré du Nou La Fé réunionnais, vient de fêter ses dix ans. Depuis son lancement par l’Association of Mauritian Manufacturers, 350 marques l’ont obtenu. Made in Moris, qui a été le premier label à inclure le créole dans un logo institutionnel, a l’ambition de doubler le nombre de ses détenteurs au cours des prochaines années.
Sapmer s’en va
Sapmer a annoncé le 8 novembre la cession prochaine de ses trois thoniers sous pavillon mauricien à un armateur sud-américain, « afin d’assurer la pérennité de la société et de ses emplois. La baisse significative des quotas (-60 % en 3 ans) ainsi que l’inflation des contraintes réglementaires mauriciennes pèsent lourdement sur la rentabilité de cette activité », argumente l’armement réunionnais, qui déplore également « une multitude de contraintes réglementaires inédites, comme la taxe sur le poisson non débarqué ou vendu à Maurice ou encore l’obligation de vente à la conserverie mauricienne ».