Face aux géants mondiaux du chocolat, Mascarin, le maître chocolatier réunionnais, n’a d’autre choix que de cultiver encore et encore sa différence : ce qui signifie innover en permanence. D’où un positionnement unique et original, à mi-chemin du chocolat artisanal et du chocolat industriel, qui fait la part belle aux goûts péi. C’est de nouveau le cas en 2021 avec des nouveautés sur les trois gammes Sélection, Authentique et Petits Fourrés.
Depuis près de 30 ans que Mascarin existe, pas une année ne s’est écoulée sans que le chocolatier n’invente quelque chose entre recettes, technique de fabrication, packagings ou gammes. « L’innovation est dans l’ADN de Mascarin depuis ses débuts » confirme Frédéric Auché, président-directeur général et artisan depuis 1994 de la réussite de Mascarin. « Depuis 2010, un comité de développement interne, qui réunit tous les métiers opérationnels de l’entreprise, est devenu le lieu névralgique pour imaginer et décider de nos projets d’innovation. Ce comité se réunit une fois par mois. En 2016, nous avons investi huit millions d’euros dans notre site de production avec, notamment, la création d’un laboratoire adossé au service Qualité. En 2021, nous avons renforcé notre équipe R&D qui compte désormais quatre titulaires, plus un ou une stagiaire ingénieur en permanence. Nous avons recruté une ingénieur en recherche et développement issue de l’ESIROI, l’école d’ingénieurs réunionnaise, pour aller encore plus loin. » Les clients eux-mêmes sont partie prenante dans la démarche : Mascarin a constitué un « club » de consommateurs pour tester ses innovations.
Dans la course à l’innovation dont le rayon du chocolat est le théâtre, Mascarin s’est donné les moyens de tirer son épingle du jeu. Avec 7 % de part de marché et une créativité bien identifiée, l’entreprise, qui emploie aujourd’hui 45 personnes, est reconnue comme une des marques emblématiques de la production locale. L’effort de renouvellement permanent du « chocolat d’ici au goût d’ici » est apprécié de tous : des consommateurs, bien sûr, mais d’abord des enseignes de la grande distribution, premiers clients de Mascarin.
On a pu le constater à partir de mai 2020, au plus fort de la crise de la Covid, avec l’opération Chocolat Addict à laquelle toutes les enseignes ont participé. L’invitation à la gourmandise du chocolat de Mascarin a été entendu : il a permis de compenser la perte provisoire de la clientèle touristique, autre importante cible de la marque. La crise sanitaire n’a en rien modéré les ardeurs créatives de Mascarin. Au contraire, comme le montrent les dernières innovations et les projets de la marque pour 2022.
Un festival de nouveautés en 2021
L’offre de chocolats de Mascarin se décline en trois gammes, trois partitions caractérisées par des saveurs péi et par des packagings reconnaissables en rayon. La gamme Sélection : les chocolats fins de dégustation réunissent les classiques de la marque. La gamme Authentique : les chocolats gourmands fourrés aux saveurs fruitées dont le fourrage coulis de fruit est unique sur le marché local. La gamme des Petits Fourrés (fourrage ganache chocolat+fruit) : déclinaison de la précédente en petit format, elle est très appréciée notamment des touristes car pratique à transporter. Sans oublier l’offre de Noël qui, chaque année, remet ces trois gammes en musique à travers des assortiments dans des boites métal aux décors réunionnais. Mascarin ajoute, cette année et l’année prochaine, de nouvelles notes à chacune de ses partitions. En mars 2022, ce sera la refonte complète du packaging des Petits Fourrés, avec des couleurs encore plus flashy et surtout un concept évolutif original de visuels “ cartes postales ” qui vont changer au cours du temps. Depuis quelques semaines, la gamme Authentique s’est enrichie de deux nouvelles références de chocolat fourré. « Noir cœur coulant caramel au sel de St-Leu » vise, avec une base de chocolat noir, à réitérer le succès du Lait au caramel de St-Leu, le best-seller de Mascarin. Avec « Noir citron basilic », Mascarin pousse un peu plus loin son exploration des recettes originales qui font le succès de la gamme. La gamme Sélection n’est pas en reste avec la sortie en juin dernier d’un chocolat de dégustation au lait cacahuète, devenu déjà un classique. Quant à Noël 2021, le rendez-vous s’annonce sous les meilleurs auspices pour Mascarin. La marque peut compter sur ces assortiments de petits fourrés aux goûts réunionnais, mais aussi, sur ses boîtes métal, sur les plus beaux décors de paysages réunionnais qu’on ait vu depuis longtemps. Ils sont, cette année, particulièrement séduisants et font des boîtes des cadeaux en elles-mêmes.
Mascarin se lance dans le bean to bar
Les sources d’approvisionnement en cacao sont identifiées, le matériel est acheté, le savoir-faire (torréfaction et broyage des fèves, pâte, crème de cacao, etc.) maîtrisé, les tests sont concluants. Mascarin va se lancer dans la fabrication de chocolat “ bean to bar ”. Un chocolat de dégustation de haut de gamme qui, à terme, pourrait même se décliner en version fourrée. Mascarin est également partenaire de Cacao Péi pour son approvisionnement. Si son cacao proviendra principalement de Madagascar, le maître chocolatier prévoit, dans la mesure où production le permettra, d’intégrer du cacao réunionnais dans son chocolat ! Reste à trouver le nom de la future gamme. Le Bean to bar de Mascarin est l’aboutissement d’un projet mûri pendant deux ans. Lancement prévu en mars 2022.
Les sirops bio Mascarin 100 % locaux
Disponibles aux rayons bio depuis trois ans, les sirops bio Mascarin auront été produits en métropole le temps de trouver leur public. Le but était bien évidemment de rapatrier cette fabrication dès que possible. C’est chose faite devant l’accueil très positif de la clientèle bio. Depuis août, deux premières références, sur les quatre que compte la gamme, sont produites à la Réunion : Menthe bio et Citron bio. Les deux autres références, Cassis bio et Grenadine bio, suivront à partir du 1er janvier 2022. A noter que la production locale des sirops bio s’accompagne d’une refonte de leur packaging : bouteille et étiquettes.
Olivier Soufflet