La Direction de la Mer Sud Océan Indien a fait réaliser en 2020 une étude relative à l’organisation et la structuration du marché des produits de la pêche et de l’aquaculture à la Réunion, dont les résultats ont été récemment publiés. L’état des lieux du marché réunionnais fait tout d’abord apparaître que les points de vente traditionnels (poissonneries, marchés…) sont dynamiques et représentent 37% des ventes de poissons frais, contre 27% en métropole. Le marché annuel de la consommation des produits de la mer, frais et congelés, représente 16 680 tonnes, soit une consommation moyenne par habitant de 20 kilos, nettement inférieure à celle de la métropole (35 kilos). Il est également notoire que les prises de la pêche plaisancière ne sont pas négligeable et représenteraient entre une et trois fois celles de la pêche artisanale côtière, soit entre 200 et 600 tonnes par ans. Mais le produit de ces ventes, illégales, ne peut être mesuré.
Les produits en conserves et congelés représentent à eux seuls 80% des importations, loin devant les produits séchés, salés et fumés et les produits frais et vivants.