Le boom du solide est immense et en train de révolutionner les segments de l’hygiène et de la beauté. Tout le monde est conquis par ce nouveau format réduit qui fait du bien à l’écologie.
En 2021, le chiffre d’affaires des cosmétiques solides a atteint 85 millions d’euros, un montant en recul par rapport à 2020, mais supérieur de 14 % à celui de 2019. Toutes les marques s’y essaient. Sans eau et donc sans conservateur, plus léger, plus concentré et plus petit, le solide devient standard dans toutes les catégories (dentifrice, produit vaisselle, parfum, shampoing…). En la matière, la dilution qui passe par des poudres, des pastilles, voire des gouttes, est la voie royale en matière d’innovation. C’est le prochain solide ! Les mêmes atouts (poids, prix, performance) avec de nouvelles gestuelles et de nouvelles sensorialités. Outre la texture, la dilution est synonyme de véritable innovation, car elle va de pair avec le système de recharge, qui limite encore nos empreintes carbone et plastique. Une autre preuve de l’avènement de l’écologie-pédagogie, qui combine sensorialité et durabilité.
La circularité devient un art de vivre
l’ère du recyclable, du réutilisable, du biodégradable succède à celle du jetable, dans un monde aux ressources finies. La tendance du zéro gaspi, zéro déchet, renouvelle la consommation en général et la bio en particulier. Il ne s’agit pas seulement de recycler, mais bien de sublimer, telle est la définition de l’upcycling ou surcyclage. Les déchets et co-produits sont valorisés et deviennent les matières premières précieuses de produits, mais aussi de packaging. Un cercle vertueux dont les marques, mais aussi les individus, sont les artisans en donnant des secondes vies aux produits.