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jeudi 21 novembre 2024

LES NOUVELLES AMBITIONS DE ZEOP

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Directeur général de zeop depuis près d’un an, Xavier Joseph nous livre une cartographie du seul opérateur de télécoms 100 % réunionnais en ce début d’année 2022. Ses nouvelles ambitions autour de la notion de hub numérique ont été dévoilées ces derniers mois, et il était intéressant de les rappeler afin d’en mieux percevoir la cohérence et la portée. L’essentiel qui ressort de cette interview, c’est que, dans le contexte des évolutions provoquées par la pandémie, une entreprise spécialisée dans le numérique et les télécoms, aussi ancrée dans son territoire que l’est zeop, est une chance pour La Réunion. Quand zeop se projette dans l’avenir, c’est clairement à travers une vision de La Réunion en tant que plateforme technologiquement avancée. D’un projet à l’autre, entre fibre, 5 G, hébergement et transfert de données, câblage, Xavier Joseph met ainsi en évidence les atouts d’une île qui doit prendre conscience qu’elle est au top niveau en matière d’infrastructures télécoms et numériques. Avec toutes les opportunités que cela lui offre dans un monde en train de changer

Nassir Goulamaly, Président du Groupe Océinde

La crise sanitaire a été le déclencheur d’une accélération du digital dans nos vies : cet élan vers le numérique s’est-il traduit chez zeop par un bond d’activité et une évolution de l’offre de services ?

La crise sanitaire n’a pas déclenché une augmentation en volume de notre activité mais une confirmation de nos choix d’investissements pour la Réunion à savoir la fibre pour tous. Personne n’y a cru, nous l’avons fait, quasiment tous les Réunionnais ont internet aujourd’hui et 85 % ont accès à la fibre. La Réunion est le département le plus fibré de France. En revanche, là où la crise sanitaire a fait évoluer nos métiers, c’est sur l’exigence en fiabilité et qualité. Les infrastructures télécoms et numériques sont indispensables pour pouvoir télétravailler et plus généralement, pour rester connecté et maintenir le lien social. La panne, l’interruption de service, a pris un caractère beaucoup plus dramatique qu’elle ne l’avait été au préalable. Cette crise a été l’accélérateur d’une exigence chez nos clients à laquelle nous avons dû répondre en étant davantage engagés pour eux.

Quel enseignement tirez-vous de cette crise sanitaire qui n’en finit pas ? Pensez-vous comme d’autres que le monde a changé ? 

Il est clair qu’un certain nombre de choses ne reviendront plus jamais comme avant. Je vois trois changements durables auxquels nous devons nous adapter. Le premier, c’est que les entreprises auront désormais une partie de leur activité en télétravail. Ce qui signifie pour nous d’investir afin de maintenir nos infrastructures à des niveaux de technologies élevés. Second changement : les gens voyageront moins, c’est cela la vraie continuité territoriale. Professionnellement parlant, nous ne prendrons plus l’avion comme nous le faisions. De nouvelles habitudes sont déjà prises. Elles vont perdurer. Chacun se rend compte que pour se voir deux heures dans un bureau à Paris, nous pouvons tout aussi bien le faire en visioconférence. Pour nous, le développement des visioconférences est un autre enjeu : il s’agit, là encore, d’assurer une fiabilité de service maximale. Sachant que cela concerne tout autant notre propre activité. Enfin le troisième changement, qui découle des deux précédents, c’est qu’il va falloir tout de même trouver le moyen de maintenir le lien physique, de conserver au contact humain sa valeur primordiale, de continuer à fonctionner en société. J’avoue que la façon d’y parvenir est l’une de mes interrogations actuelles.

Le nom de zeop est tellement familier qu’on a l’impression que l’entreprise existe depuis très longtemps, alors qu’elle a pris son envol avec son rachat par le groupe Océinde en 2011 : quelles sont les métiers de zeop aujourd’hui, quelle est son implantation territoriale et combien emploie-t-elle de personnes ?

Ce que vous dites nous fait plaisir, nous honore, nous avons parcouru un formidable chemin avec encore de très belles surprises pour tous les réunionnais. Aujourd’hui, zeop, c’est 300 collaborateurs en emplois directs et autant en emplois indirects. Et par emplois indirects, j’entends des personnes qui travaillent exclusivement pour nous, mais qui, pour des questions de flexibilité, sont employées par des partenaires ou des sous-traitants. Notre activité première regroupe les métiers de fourniture de services internet fixe, exclusivement en fibre optique, et nous sommes le seul opérateur de l’île à ne proposer que du très haut débit. C’est cette singularité qui nous distingue. Depuis 2019, nous proposons également une offre de téléphonie mobile qui s’est bien développée. Nous avons aujourd’hui 70 000 clients de mobile et 15 points de vente fixes, répartis à peu près partout dans l’île, dont 10 boutiques en propre, 2 boutiques franchisées et des stands à durée plus ou moins longue dans les grandes surfaces. Nous gérons trois têtes de réseau réunissant l’ensemble des machines permettant au réseau fixe et au réseau mobile de fonctionner. Notre tête de réseau principale est située, sur le site de notre siège, au Port et nos deux têtes de réseau secondaires, à Saint-Pierre et à Saint-Benoît.

Fêtant ses 10 ans cette année, zeop a révélé son ambition de faire de la Réunion un hub numérique international, tourné en particulier vers l’Afrique et l’Asie. Quelle est la vision stratégique de l’île qui guide aujourd’hui zeop et comment se traduit-elle en termes d’objectifs, de projets et d’investissement ?

La fibre chez zeop : 100 000 clients, 3 500 km de réseau

L’idée étant de considérer qu’il existe au milieu de l’océan Indien, entre l’Afrique et l’Asie, un îlot de stabilité politique, économique et institutionnelle : c’est La Réunion, territoire français et européen doté d’infrastructures télécoms et numériques très performantes. Faire de la Réunion le 6éme hub mondial est notre ambition. Comme l’antenne Omega de l’époque la Réunion sera au cœur de l’Océan-Indien et du monde. De fait, un certain nombre d’acteurs peuvent avoir intérêt de venir positionner leurs données à La Réunion, sachant qu’elles y seront couvertes par des réglementations françaises et européennes garantissant leur intégrité et leur sécurité. Il est vrai qu’une donnée peut être positionnée partout dans le monde puisque les réseaux sont mondiaux. Il n’en reste pas moins qu’au bout d’un certain temps, les réseaux étant choses complexes et évolutives, un acteur vraiment mondial – et je pense principalement aux GAFAM – a besoin de répartir ses données à travers toute la planète et de ne pas tout concentrer au même endroit. La répartition spatiale sécurise les données. D’autre part, en matière de transfert de données, elle présente l’avantage de réduire les distances, permettant des temps d’accès moins longs. Nous pensons que la stabilité politique et institutionnelle du territoire réunionnais offre le type d’univers sécurisé que recherchent ces acteurs. Il en est de même pour les acteurs ayant besoin d’irriguer, soit l’Asie, soit l’Afrique, soit les deux. Comme exemple, je citerai notre début de discussion avec les studios Bollywood qui ont des velléités d’expansion vers l’Afrique. La grande industrie cinématographique indienne stocke toutes ses données en Inde. Pour irriguer l’Afrique, La Réunion lui offre un relais particulièrement sûr et bien situé au cœur de l’océan Indien. Elle est alimentée par quatre câbles, dont le câble Metiss reliant l’île Maurice, La Réunion et Madagascar à l’Afrique du Sud, entré en service en mars dernier et que nous avons cofinancé. Les trois autres câbles étant Safe Est qui part en Asie, Safe Ouest qui part au Kenya et Lion qui va en Europe en faisant le tour de l’Afrique.

Arrivée du câble Metiss à la Réunion le 19 juin 2020

Quel est le rôle de Metiss ?

C’est d’apporter de la sécurité et de la redondance à un réseau vieillissant, en particulier Lion, Lower Indian Ocean Network, le plus ancien et dont la mise hors service devrait intervenir dans les cinq à dix ans qui viennent. Dans le contexte des nouveaux usages tels que le téléchargement de contenu, le télétravail, les visioconférences, etc., quatre câbles, c’est devenu le minimum vital pour assurer la qualité et la continuité de service en transfert de données et trafic internet.

Quel est la durée de vie d’un câble ?

C’est la grande question. On pense, à priori, que les câbles ont une durée de vie physique d’une quarantaine d’années. Les accords économiques des consortiums finançant les câbles sont généralement sur vingt ans.

Qu’apporte cet investissement à zeop ?

Il est d’une extrême importance pour nous. Lorsque vous n’êtes pas propriétaire d’un morceau de câble, vous devez acheter votre capacité. Vous êtes dans une logique de location et de dépense d’exploitation quotidienne. Et vous payez plus ou moins cher en fonction des capacités disponibles sur les câbles financés par les autres opérateurs. Si vous n’êtes pas propriétaire, vous êtes dépendant de ce marché. La meilleure solution est donc d’investir avec des partenaires. C’est ce que nous avons fait. Cet investissement nous garantit une visibilité dans la durée sur la capacité et le prix. Il traduit aussi le niveau de développement auquel zeop est parvenu à ce jour.

Ingrid Averianov, (attachée de direction générale) en compagnie de Jacky Mounien, responsable Réseaux d’accès Nord et Est :
zeop regroupe 300 collaborateurs et collaboratrices et fait travailler 300 personnes en sous-traitance

Où en est le projet de création des deux data center du Port et de la Technopole de la Réunion à Saint-Denis ?

L’hébergement de données est une diversification vers laquelle nous souhaitons aller. Il faut savoir que nous fournissons déjà ce service à quelques-uns de nos clients entreprises. Mais nous avons besoin d’espace supplémentaire pour pouvoir accueillir de nouveau clients. C’est l’une des raisons qui nous ont poussé à créer une activité qui soit entièrement dédiée à l’hébergement de données. Cela n’existe pas sur l’île. Nous, nous voulons en faire un métier à part entière. Nous avons lancé avec des partenaires, ces deux projets de data center. Ces projets avancent. Celui du Port plus vite que celui de la Technopole. Les travaux du data center du Port vont démarrer dans les prochains mois.

zeop dispose de 15 points de vente

Quelle clientèle visez-vous dans le stockage de données avec ces équipements : la Réunion, l’océan Indien, la métropole, le monde ?

zeop : 8 % de PDM en téléphonie mobile

Nous voulons offrir aux entreprises réunionnaises, sur leur territoire, des solutions sécurisées et professionnelles d’hébergement de données. Faute d’équipement à la Réunion, certaines entreprises réunionnaises stockent leurs données à Maurice. Il y a un manque à combler. Il faut considérer aussi les travaux de maintenance sur les serveurs informatiques. L’activité de data center est une activité purement immobilière. A moins que ce ne soit eux qui vous le demandent, vous n’intervenez pas sur les équipements de vos clients. Vous leur offrez des infrastructures sécurisées avec la climatisation, l’énergie nécessaire, etc. Vous n’avez en aucun cas accès à leurs équipements. Or ces équipements ont besoin de maintenance. Nous pensons que c’est un avantage de pouvoir le faire à proximité, à La Réunion, plutôt que dans un pays étranger. Et effectivement, on rejoint notre logique de hub numérique. Nos data centers seront également la brique de stockage du hub numérique réunionnais. Nous cherchons à y intéresser les GAFAM, et les producteurs de données indiens…

zeop fut l’une des premières entreprises à sensibiliser le milieu économique au problème de la cybercriminalité. Encore récemment, une journée d’information présentait les solutions de Fortinet, qui est un des principaux acteurs mondiaux de la cybersécurité, dont vous êtes partenaire. Que représente la cybersécurité pour vous : un élément incontournable mais complémentaire de l’offre globale Entreprise ou une spécialité à part entière appelée à se développer indépendamment ?

Un peu le mélange des deux : c’est un élément d’accompagnement pour nos clients entreprises, mais aussi un élément de diversification. La cybersécurité vient compléter notre offre globale Entreprise. Il est probable qu’elle deviendra une activité à part entière. Nous n’avons pas encore fait de choix stratégique. Mais, compte tenu des besoins en la matière, et comme c’est le cas chez d’autres acteurs du secteur numérique, je pense que la cybersécurité est appelée à devenir chez nous aussi une spécialité qui volera de ses propres ailes. Notre ambition est clairement de proposer ce type de services à des entreprises qui ne font pas partie de nos clients télécoms. Nous envisageons ainsi que l’équipe cybersécurité dispose de ses propres locaux dans le cadre du Village by CA.

Fournisseur d’accès à internet, zeop a introduit la fibre à la Réunion. Combien de clients équipez-vous actuellement et êtes-vous toujours un leader dans ce métier historique ? 

La fibre chez zeop, c’est aujourd’hui plus de 100 000 clients fibre et 3 500 kilomètres de réseau qui nous appartiennent. Nous sommes numéro un sur le très haut débit et venons de gagner pour la cinquième fois consécutive le nPerf du meilleur débit. Il faut savoir que le potentiel d’évolution de la fibre est encore colossal.

Le câblage en fibre de la Réunion n’est-il pas achevé ? 

Fibre : 10 gigabits par seconde possibles

Il l’est presque. C’est au niveau des équipements qui font fonctionner le réseau, en termes de débit, que les choses peuvent évoluer. En fibre, les prochains investissements ne se feront plus sur la fibre elle-même, mais sur les équipements permettant d’augmenter le débit. Il faut savoir qu’à ce jour personne n’est capable de dire quelles sont les limites de débit possible sur la fibre. Nous fournissons un service d’un gigabit de débit par seconde et nous proposons des abonnements à 2,4 gigabits par seconde. Dès maintenant, avec des investissements appropriés, nous pourrions, si le marché le demandait et avec une contrepartie prix bien sûr, monter à 10 gigabits par seconde. Il n’est pas du tout inimaginable que, demain, avec des technologies qui n’existent pas encore, on puisse offrir jusqu’à 100 gigabits sur la fibre !

Des débits d’un tel niveau intéresseraient surtout les milieux professionnels, l’industrie notamment qui ne cesse d’évoluer elle-même sur le plan des technologies ?

Effectivement, la question de l’usage se pose d’ailleurs également pour la 5 G, où zeop va se positionner. La 5 G apporte du débit supplémentaire. Elle permet de télécharger plus vite et de télécharger dans des endroits où on ne le pouvait pas ou alors très difficilement. Nous savons qu’elle répond aux besoins de transfert de grandes quantités de données, c’est-à-dire à des usages professionnels, notamment industrielles. Mais intéressera-t-elle le consommateur lambda qui dispose déjà, avec la 4 G, de ce dont il a besoin en termes de performance ? L’usage de la 5 G par les particuliers reste une question à laquelle aujourd’hui, on ne sait pas encore complètement répondre. Tous les opérateurs s’interrogent. En métropole, on constate que les offres commerciales en 5G sont plus chères qu’en 4G. Toutefois la technologie créé l’usage. On l’a vu avec la 4G où des questions similaires se posaient au départ… Il n’empêche qu’un opérateur de télécoms ne peut pas rester à l’écart d’une telle évolution technologique. Pour notre part, nous réfléchissons plus à une offre industrielle. Nous pensons que c’est une première étape.

Savez-vous comment la 5G va se déployer à la Réunion, et dans quel délai ?

Le processus des enchères des fréquences 3 500 mégahertz, dites 5G, a été bouclé avant Noël. Les quatre opérateurs de l’île ont obtenu leurs fréquences, à peu près la même quantité chacun. Ces fréquences seront physiquement utilisables à partir du mois d’avril. Quel sera le calendrier de déploiement de la 5G, compte tenu des investissements qu’elle implique ? Je l’ignore. Je sais seulement que personne n’a le droit de se lancer avant le mois d’avril. Le déploiement va logiquement commencer par les zones les plus densément peuplées. Après viendront les offres commerciales.

zeop s’est lancé dans la téléphonie mobile en mai 2019. Où en êtes-vous dans ce domaine ?

Encore une innovation zeop avec le lancement de la première offre internet illimité de France ! Avec 70 000 clients, nous avons atteint une part de marché significative de 8 %, en forte croissance, en un peu moins de trois ans. Nous sommes très compétitifs. Et nous avons bénéficié de notre image d’excellence sur le fixe. Nous disposons du réseau mobile le plus moderne de l’île. zeop était un opérateur reconnu, avec une réputation de qualité et d’innovation. Nous sommes très satisfaits et nous n’avons pas l’intention de nous arrêter là.

A l’heure où l’économie d’énergie s’impose comme la norme, n’est-ce pas un paradoxe de voir des pylônes portant les antennes de zeop, SFR, Orange et Free, pour couvrir la même zone, là où une seule suffirait… ?

Si un certain nombre de pylônes pourront être conservés, le déploiement de la 5 G se traduira nécessairement par l’augmentation du nombre d’antennes. Afin de limiter l’impact sur l’environnement, je pense que tous les acteurs du secteur devraient faire preuve d’intelligence en favorisant la cohabitation renforcée, c’est-à-dire la possibilité d’installer nos antennes sur les pylônes de la concurrence et vice-versa. Cela se pratique déjà.

zeop distribue le service bancaire Nickel à la Réunion. Combien de personnes bénéficient aujourd’hui de cette solution de paiement et de retrait d’argent en 2021 ? Combien de buralistes la proposent ?

Nickel offre la possibilité de bancariser des personnes à revenus fluctuants et d’obtenir une carte bancaire avec très peu de procédure. Nous sommes devenus distributeur du compte Nickel parce que nous avons jugé ce service utile et cohérent avec notre volonté de participer au développement économique et social réunionnais. Nickel fonctionne très bien à La Réunion. Soixante points de vente proposent ce service bancaire. Nous l’avons ouvert à Mayotte, il y a trois mois, à la demande de Nickel. Il démarre très bien là-bas également.

zeop a reçu en 2017 un Trophée Entreprise et Territoire pour sa démarche RSE. En quoi zeop est-elle exemplaire en la matière ?

Notre politique RSE est en cours de formalisation. Ce sont tout d’abord les ressources humaines qui, en interne, sont très actives pour la féminisation des équipes, ainsi que pour la formation. Depuis le début, zeop s’est attaché à réduire la fracture numérique et à être un opérateur universel qui ne laisse aucun quartier à l’écart. Chaque fois que nous avons pu apporter une contribution au développement du territoire, nous l’avons fait. C’est le cas avec Nickel. Et plus récemment avec Rundrive (voir aussi Leader News p 10), concept de covoiturage conçu par zeop. Nous sommes partenaires de plusieurs lieux et manifestations culturels. Les principaux sont le TEAT de la Réunion, le festival Réunion Métis, le festival de théâtre Komidi et l’Open Beach Tennis des Brisants. Nous soutenons aussi des associations dans l’organisation de différents trails. C’est tout cela que nous voulons formaliser, en y ajoutant un volet environnemental. Nous avons le projet d’électrifier notre parc de véhicules et d’installer des panneaux solaires sur certains de nos sites.

Xavier Joseph, un spécialiste des réseaux

A la direction générale de Zeop depuis presque un an, Xavier Joseph a fait la plus grande partie de sa carrière dans l’industrie des utilités, c’est-à-dire la production et la distribution d’eau, la production et la distribution d’électricité, l’efficacité énergétique et le traitement des déchets.« J’ai exercé tous ces métiers pendant 15 ans en France, puis pendant 12 ans à l’étranger : quatre ans au Maroc et huit ans à Dubaï » résume-t-il. A noter que Xavier Joseph a été également consultant en 1995 de la Jirama, entreprise de services publics d’électricité et d’eau de Madagascar. Cette grande expérience des réseaux, mise aux service des télécoms, n’est pas sans rappeler que, parmi les premières entreprises qui se sont intéressées, en France dans les années 1980, au câblage numérique (les autoroutes de l’information, disait-on à l’époque), figuraient de grandes entreprises de distribution d’eau.

Propos recueillis par Olivier Soufflet

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