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samedi 21 décembre 2024

L’envol du Dodo blanc

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Famille d’entrepreneurs passionnés, restaurateurs, traiteurs depuis quinze ans, les Barbier sont parmi les défenseurs les plus actifs et motivés de la gastronomie réunionnaise en métropole. Ils viennent d’ouvrir à Montpellier leur quatrième restaurant, et ne comptent pas s’arrêter là.

« Nous avons le projet de devenir les leaders de la cuisine réunionnaise pour faire découvrir nos délicieuses spécialités au plus grand nombre en développant nos restaurants dans toute la métropole. Nous sommes résolument déterminés à la faire rayonner sous toutes ses lettres de noblesse et à l’inscrire comme incontournable dans les mœurs gastronomiques en métropole. » Qualité et authenticité sont les maîtres mots de la démarche de Vanessa, Yannick et Florian Barbier, qui ont ouvert leur premier restaurant, La 7ème Épice, en 2009 dans le département de l’Essonne, où leurs parents, originaires de Ravine des Cabris et de Saint-Denis, s’étaient installés vers la fin des années 1980. Un second établissement, le Mangata, a vu le jour une petite dizaine d’années plus tard, dans le même département, aux abords de la vallée de Chevreuse. Mais la crise de la Covid a fait évoluer leur approche de la restauration et, en 2022, c’est dans le Sud, près d’Avignon, qu’est apparu le premier établissement à l’enseigne du Dodo blanc, suivi le mois dernier de l’ouverture du Comptoir du Dodo blanc au centre-ville de Montpellier. Une enseigne sous deux formats — restaurant et comptoir de plats à emporter — proposant la même cuisine réunionnaise haut de gamme : c’est sur cette base que le projet va désormais se développer. L’étape suivante devrait mener le Dodo blanc à Aix-en-Provence.

Des ambassadeurs de l’exotisme français
Garant de l’authenticité de leur cuisine créole, leur père, Marcel Barbier, s’occupe en particulier des rhums arrangés maison. « Nous sommes des ambassadeurs de l’exotisme français », déclarent Vanessa et Yannick Barbier. Ils se fournissent en fumaison et charcuteries réunionnaises auprès de la Maison Robert à Narbonne et de la Maison Vayaboury dans l’Essonne. Toutefois, eux aussi sont confrontés à la difficulté de s’approvisionner en produits réunionnais d’excellence qu’ils aimeraient pourtant pouvoir proposer à leurs clients. « Comment les faire venir et pouvoir les revendre à des prix qui ne soient pas exorbitants ? » : telle est l’équation, et la question que posent également les Barbier et, à travers eux, tous les restaurateurs réunionnais de métropole.

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