La livraison du dock flottant, qui permettra la mise à sec de tous les bateaux basés à Port Réunion (palangriers, caseyeur pour la langouste, unités de la Marine nationale, remorqueurs…) à l’exception du Marion Dufresne, est prévue fin 2024.
Le Grand Port maritime, avec le soutien de l’État et de l’Europe, investit 19,5 millions d’euros dans cet équipement structurant pour la filière de réparation navale. Tous les arrêts techniques qui se déroulent aujourd’hui à l’étranger, notamment à Maurice, seront désormais réalisables à La Réunion. Port Réunion espère ainsi accueillir un surcroît conséquent d’activité, après une montée en puissance sur trois ans, qui s’accompagnera d’une montée en compétence des salariés réunionnais, avec à la clé la création d’une centaine d’emplois. Le dock flottant (110 mètres de long et 30 mètres de large) sera amarré au quai 9 du port Ouest, le long des ateliers de l’Océan aménagés dans l’ancien terminal céréalier (le magasin 90). Les amodiataires de cet espace ont déjà été retenus. Ils sont complémentaires dans leurs spécialités et constituent un écosystème pouvant répondre aux besoins divers des armements. Ils ont déjà commencé à s’installer dans les différentes nefs du magasin 90 et à investir dans du matériel. « L’enjeu pour le Grand Port et les acteurs de la réparation navale est donc de démontrer l’excellence des prestations et la compétitivité de La Réunion afin d’attirer des navires non basés », souligne Port Réunion
