En adhérant en 2019 à l’association Aéro Biodiversité, l’aéroport Roland-Garros a entamé avec cette dernière et avec le concours de la Séor (Société d’études ornithologique de la Réunion) une étude de la flore et de la faune présentes sur son site. Les espaces verts représentent en effet plus de la moitié de la surface totale du domaine aéroportuaires et les prairies autour des pistes représentent des espaces particulièrement vastes. Une dizaine d’espèces d’oiseaux ont notamment été recensées, dont le papangue et le « z’oiseau blanc », endémiques, ainsi, hélas, que des pétrels de Barau échoués. L’aéroport abrite également des colonies de « petits molosses», chiroptères (chauve-souris), également endémiques. En recensant et en protégeant cette biodiversité, l’aéroport Roland-Garros a l’ambition d’obtenir le label Aérobio, à l’image d’Orly, de Perpignan et de Tarbes-Lourdes, premiers aéroports français labélisés.