Au 3e trimestre 2024, l’indicateur du climat des affaires mesuré par l’Institut d’émission des départements d’outre-mer (Iédom) s’est redressé de 3,2 points.
À 95,8 points, il reste cependant sous sa moyenne de longue période pour le troisième trimestre consécutif. Les chefs d’entreprise qui répondent à l’enquête de conjoncture considèrent que l’activité évolue encore sous son potentiel. La trésorerie et les délais de paiement restent particulièrement dégradés, reflétant les difficultés financières actuelles des entreprises et se traduisant par des niveaux élevés de défaillances. La consommation des ménages est encore inhibée, malgré la baisse graduelle de l’inflation. Leur vulnérabilité financière a significativement augmenté, souligne l’Iédom. L’investissement résidentiel, comme l’investissement des entreprises n’ont pas encore entamé leur redressement, les secteurs du commerce et des industries manufacturières sont particulièrement affectés par le ralentissement de l’activité. Les professionnels restaient pessimistes s’agissant de l’activité pour la fin de l’année 2024 et se disaient prudents concernant la matérialisation d’une reprise début 2025, au regard de leurs perspectives d’investissement.
