Nearly 35,000 homes were vacant in Reunion in 2020, selon une étude de l’INSEE, or 8,9 % de l’ensemble des logements de l’île. Cette proportion est assez proche du niveau national.
Neuf communes de l’île, dont les trois plus peuplées (St Denis, St.Paul, Saint Pierre), sont concernées par le plan national de lutte contre les logements vacants de 2021, qui a redéfini les zones tendues. Elles sont principalement situées dans de grandes communes où le déséquilibre est marqué entre l’offre et la demande de logements, générant un niveau élevé des loyers et des prix d’acquisition importants, qui contraignent l’accès à la propriété. In these areas, les propriétaires de tels logements sont soumis à une taxe. La part de logements vacants y est un peu supérieure à la moyenne régionale (10 % à Saint-Paul, 9,7 % à Saint-Pierre et à Saint-Denis). However, elle est plus élevée encore dans les communes des cirques (15,2 % à Cilaos et 14,4 % à Salazie), dans les communes du Sud-Est (Sainte-Rose et Saint-Philippe), à Saint-Benoît et à Trois-Bassins, où le besoin de logements est moins fort. L’étude montre également que, entre 2014 et 2020, la part de logements vacants dans l’île est passée de 8,3 % à 8,9 %. Cette hausse est deux fois plus marquée qu’au niveau national. Elle augmente notamment de 4,7 points à Saint-Philippe et de 3,7 points à Sainte-Rose.