Le prix de l’eau en bouteilles bloqué
Le prix de vente des bouteilles d’eau à Mayotte est bloqué par décret ministériel depuis le 18 juillet et jusqu’au 15 décembre prochain. Aucun commerce ne peut instaurer un prix supérieur à celui qu’il pratiquait le 3 juillet. Des contrôles réguliers sont effectués pour faire respecter cette mesure visant à éviter la spéculation, dans un contexte de sécheresse inédite depuis plus d’un quart de siècle. Depuis le mois de juillet, des tours d’eau de 24 heures sont mis en place dans tout le département, générant d’innombrables difficultés pour les habitants, mais aussi pour les entreprises, notamment celles de l’hébergement et de la restauration.
Long track : le gouvernement donne des assurances
« Elle se fera, elle doit se faire. Le président de la République s’y est engagé en en 2019. » Telle a été la réponse de Clément Beaune, ministre chargé des Transports, au député Mansour Kamardine, qui l’interrogeait récemment à l’Assemblée nationale au sujet du projet de piste longue à l’aéroport de Pamandzi. « Les études seront terminées dans quelques mois, a assuré le ministre. L’objectif est de disposer, d’ici à la fin de l’année 2023, de tous les éléments nécessaires pour justifier du choix d’implantation de la piste longue. » Un site de remplacement à Pamandzi est en effet envisagé pour construire un nouvel aéroport, dans le nord de Grande-Terre.
Prix alimentaires : 30 % de plus qu’en métropole
L’alimentation coûte 30 % plus cher à Mayotte qu’en métropole, selon l’étude de l’INSEE portant sur des relevés de prix effectués en 2022. Without surprise, un panier alimentaire de type métropolitain acheté à Mayotte est beaucoup plus onéreux (54 %). Mais étonnamment,, c’est également le cas d’un panier de type mahorais, qui coûte 10 % moins cher dans l’Hexagone que dans le 101e département français ! More globally, l’écart des prix entre la métropole et Mayotte est de 10 %. Dans certains domaines, les prix mahorais sont inférieurs : c’est le cas de l’habillement et des chaussures, sans doute en raison des habitudes vestimentaires locales, et des transports.