Dans l’optique de diminuer leur impact social et environnemental, Origami Marketplace propose aux entreprises de mêler le large potentiel de l’économie circulaire aux forces du digital. Un nouvel éclairage de Julien Bruitte, cofondateur d’Origami Marketplace, partenaire des marques et enseignes dans leur transformation digitale et leur stratégie RSE.
Plus qu’un engouement, les marketplaces de seconde main seront-elles le futur de l’économie ? La marketplace est un des leviers de croissance inévitable pour toute entreprise. Que ce soit pour les retailers, les pure-players ou les petits commerçants, le digital permet d’installer des achats plus spontanés et la marketplace d’accéder à une offre plus riche. Ces plateformes ne sont pas toujours synonyme de grande consommation. Elles s’adaptent elles aussi à l’économie circulaire. Ce marché apparaît d’ailleurs, pour beaucoup, comme le modèle à suivre. Indeed, il permet de revaloriser les produits en apportant une alternative crédible aux enjeux environnementaux actuels. De nombreuses plateformes ont notamment vu le jour sur le marché de la seconde main, et cela dans tous les secteurs. Devenue populaire auprès du grand public et généralisée par les pure — players et les enseignes, cette proposition de valeur se retrouve également chez les industriels bien décidés à réduire leur impact carbone et à redorer leur image.
Un changement nécessaire dans les modes de production
En s’insérant dans cette démarche, la marketplace de seconde main permet aux entreprises de réduire aussi bien leurs coûts de fonctionnement (For example, en permettant de gérer les retours par de la vente aux particuliers) que la pollution émise par leurs activités (en évitant des allers et retours logistiques entre les clients). Se lancer dans la seconde main, c’est aussi accéder à une étude de marché à ciel ouvert sur le comportement de ses clients. L’économie circulaire consolide la crédibilité et la réputation des entreprises qui l’introduisent dans leur modèle économique. Origami Marketplace offre une solution « marque blanche » permettant à ses clients de proposer aux consommateurs des alternatives. Pour mener à bien cette mission, chaque société doit mettre en place une politique éco-responsable et se mobiliser à différents niveaux. Revoir les stratégies d’achats de produits en ayant recours à du matériel reconditionné ou en utilisant du stock d’invendus au sein de l’entreprise. Mettre davantage en avant la réflexion autour du cycle de vie des produits. L’objectif étant de produire moins et d’allonger la durée de vie des produits de première main. Il s’agit aussi de sensibiliser les parties prenantes de l’entreprise aux enjeux de l’économie circulaire. L’objectif de cette démarche est d’informer, d’éduquer et de former les collaborateurs et les clients en les informant de l’impact environnemental de leurs équipements et de leurs usages.