À la suite de l’annulation du plan de gestion de la légine par le tribunal administratif, l’administration des terres Australes et Antarctiques françaises a lancé un nouvel appel d’offres et accordé début août des autorisations de pêche à neuf bateaux. Sept d’entre eux sont les « couples armement-navire » déjà sélectionnés au cours de la période 2019-2022 et qui ont renouvelé leurs candidatures : quatre pour la Sapmer et ses filiales, un pour Cap Bourbon, un pour Comata et un pour Pêche Avenir. Deux nouvelles autorisations sont d’autre part accordées, à un navire présenté par la société Réunion Pêche Australe et à l’Austral, le bateau de la Sapmer qui opère actuellement dans la pêcherie de langouste à Saint-Paul et Amsterdam. RPA n’avait pas été retenu par les TAAF dans le cadre du précédent plan de gestion de la légine, mis en œuvre en 2019. L’armement qui a pour actionnaire principal le groupe Réunimer avait obtenu en 2016 un quota de 100 tonnes de légines et avait affrété pour pêcher un bateau australien, le Corinthian Bay. Les quotas de pêche alloués à chacun des navires seront connus dans les prochaines semaines. Ils seront répartis dans les limites des totaux admissibles de capture (TAC) de légine australe fixés par un arrêté du 4 juillet dernier à 5 950 tonnes pour trois ans (5 050 tonnes pour Kerguelen et 900 tonnes pour Crozet), après avis scientifique du Muséum national d’histoire naturelle. Les TAC étaient de 6 000 tonnes lors des campagnes précédentes : les neuf bateaux retenus devront donc se partager un tonnage en légère diminution.