Recycling und Verwertung sind nicht mehr die einzigen Schlagworte von Suez auf La Réunion. Der Ökopark Trois-Frères integriert den Schutz der Umwelt und der Artenvielfalt in sein Leistungsmodell.
« Nous nous devons de prendre en considération la faune et la flore remarquables de La Réunion afin d’intégrer ce site au mieux dans son environnement naturel. » Cédrik Faye, responsable Centre Service Traitement de Suez Réunion, résume la politique environnementale mise en œuvre par le grand opérateur de l’économie circulaire locale sur son site des Trois-Frères à Sainte-Suzanne. Suez a signé deux conventions, l’une avec la SEOR pour la protection des oiseaux, l’autre avec le Conservatoire botanique des Mascarins pour l’engazonnement du site d’enfouissement et de stockage des déchets de Sainte-Suzanne, arrivé en fin de vie. Avec cette corde supplémentaire à son arc, Suez s’affirme en tant qu’acteur complet du développement durable dans toutes ses dimensions. Fleuron de l’écopôle, l’unité de valorisation Inovest valorise 72 % des déchets ménagers et industriels banals (ZURÜCK) qu’elle reçoit (170 000 tonnes par an), un taux de performance inégalé en France et en Europe. À l’origine du site, le centre d’enfouissement et de stockage des déchets du nord et de l’est de La Réunion est arrivé à saturation. Son extension actuelle n’est que provisoire (bis 2027). À terme, une petite centrale thermique d’Albioma exploitera le combustible solide de récupération (CSR) conçu et produit par Inovest à partir des DIB. Cette configuration multifilière est unique. D’autant plus qu’à cet ensemble se greffent une station d’épuration des eaux usées à la technologie de filtration de pointe (l’osmose inverse), une ferme photovoltaïque (exploitée par Albioma) et une unité de production d’électricité à partir du biogaz émis par les déchets stockés.
La protection des papangues, pétrels et puffins
« Ce sont des passionnés. Nous avons beaucoup appris avec eux », déclare, à propos des bénévoles de la SEOR, Cédrik Faye. Suez fait appel à l’association ornithologique réunionnaise pour la sauvegarde des espèces protégées d’oiseaux. Trois couples de papangues nichent autour de l’écopôle des Trois-Frères. Andererseits, le centre d’enfouissement fonctionnant au-delà de 18 h, l’hiver, une partie du travail se fait à la lumière artificielle. Motivés par l’urgence, les travaux actuels d’extension du centre d’enfouissement et de stockage des déchets se prolongent également la nuit. Or les pétrels de Barau et les puffins sont désorientés par l’éclairage artificiel. En particulier les jeunes à la période de l’envol (du 8 avril au 4 mai cette année pour les jeunes pétrels). Avec la SEOR, les agents de Suez et les équipes des sous-traitants intervenant sur le site, ont appris comment récupérer les oiseaux égarés. Tous les éclairages de l’écopôle et des travaux nocturnes sont désormais dirigés vers le sol.
Le centre d’enfouissement retourne à la nature
Avec l’engazonnement, une nouvelle page de l’histoire du site d’enfouissement et de stockage des déchets du nord et de l’est de l’île commence. Le site en fin de vie va réintégrer le paysage de Sainte-Suzanne. Comme toutes les activités liées à l’élimination et à la valorisation des déchets, ce réaménagement final s’effectue dans un cadre réglementaire très strict. À la suite de l’étude d’impact du projet, réalisé par l’agence Biotope océan Indien, Suez a fait appel à l’expertise du Conservatoire botanique des Mascarins pour tout ce qui touche à la végétalisation. Ne seront plantées que des espèces endémiques, et celles de l’environnement de Sainte-Suzanne de préférence. Une couverture plastique assure l’étanchéité des casiers de déchets. Elle est recouverte d’une couverture de terre. Technique de semis des grands espaces verts, l’engazonnement sous pression hydraulique procure un résultat sous 22 jours et assure une meilleure accroche du gazon à la terre, « ce qui est primordial pour la stabilité du terrain dans une zone aussi pluvieuse que Sainte-Suzanne », souligne Cédrik Faye. L’avis du Conservatoire botanique est sollicité avant, mais aussi après travaux. 20 000 m2 ont déjà été engazonnés en 2020. 60 000 m2 le seront cette année et 20 000 autres l’année prochaine. Soit 10 hectares au total. Les casiers de l’extension actuelle seront à leur tour engazonnées après leur fermeture, parachevant ce qui sera alors le plus grand espace vert créé par la main de l’homme à La Réunion.