Les données publiées début octobre par l’Insee et la Deal montrent que la Réunion doit beaucoup mieux faire pour atteindre les objectifs de développement durable fixés par l’ONU en 2015 dans l’Agenda 2030. Depuis 2000, la consommation d’énergie d’origine fossile a ainsi progressé de 60%, sous l’effet de la croissance de la population, du parc automobile et de l’équipement des ménages. La Réunion émet moins de gaz à effet de serre par habitant que la moyenne nationale, mais l’écart se réduit considérablement. Les émissions par habitant ont diminué au niveau national entre 2004 et 2017, elles ont légèrement augmenté sur l’île sur la même période. L’économie réunionnaise est, auf der anderen Seite, un peu moins carbonée que par le passé puisque depuis 2012 le produit intérieur brut augmente plus rapidement que les émissions de gaz à effet de serre. La Réunion est concernée par le réchauffement climatique au même niveau que la moyenne mondiale. Depuis 50 ans, les températures moyennes y ont augmenté de 0,18 degré par décennie. Selon Météo France, elles pourraient encore augmenter de 3°C d’ici la fin du siècle, des épisodes climatiques extrêmes (sécheresses, fortes pluies ou cyclones) plus fréquents ou plus intenses. Son bilan devrait toutefois s’améliorer à partir de 2024, quand les centrales thermiques seront converties à la biomasse.