Les arrivées touristiques en hausse de 6,7 % en 2024
Maurice a accueilli l’an passé 1 382 177 touristes extérieurs, chiffre en progression de 6,7 % par rapport à 2023. À 1 300 arrivées près, l’île ne parvient pas à retrouver son niveau de fréquentation de 2019, Bezugsjahr vor der Gesundheitskrise. La durée moyenne du séjour des visiteurs extérieurs est stable, entre 11 et 12 jours.
Les clients européens constituent toujours près des deux tiers des arrivées, les Français venant largement en tête (21 % du total), loin devant les Anglais et les Allemands. Les Réunionnais restent également une base solide pour le tourisme mauricien (près de 10 % du total), tout comme les Sud-Africains et les Indiens. Des progressions ont été enregistrées sur tous les mois de l’année, juillet-août et décembre restant les périodes de pointe.
Des étrangers en situation irrégulière
Près de 2 000 travailleurs étrangers se trouvent en situation irrégulière à Maurice, selon le décompte du Passport and Immigration Office. Il s’agit en grande majorité (1 730 individus) de Bangladais, les travailleurs étrangers étant surtout recrutés au Bangladesh et en Inde par les entreprises mauriciennes en manque de main-d’œuvre. Certaines d’entre elles continueraient à les employer après la date d’expiration de leur permis de travail.
Trois supermarchés Jumbo Express ferment
Trois supermarchés sous enseigne Jumbo Express ont définitivement fermé leurs portes en janvier à l’île Maurice : ceux de Curepipe, Quatre-Bornes et Beau-Bassin. Ils ont été jugés insuffisamment rentables par la filiale locale de GBH, qui a succédé à Vindémia, à sa tête en 2019. Leurs difficultés d’accès et leurs problèmes de parking ont été jugés rédhibitoires. Deux magasins sous enseigne Jumbo Express demeurent : ceux de Moka et de Flic-en-Flac. Ils sont appelés à passer sous enseigne Carrefour City d’ici la fin de l’année.
L’industrie domestique défend ses intérêts
Une étude commandée par l’AMM (Association of Mauritian Manufacturers) montre que l’industrie domestique génère davantage de valeur ajoutée que les entreprises exportatrices. Maurice établit en effet une distinction entre les « domestic-oriented enterprises » et les « export-oriented enterprises », tournées vers l’exportation. L’étude doit prochainement livrer des résultats plus complets, et l’AMM veut en profiter pour obtenir du nouveau gouvernement mauricien des mesures favorisant l’investissement dans le secteur manufacturier. La production locale mauricienne poursuit en parallèle la promotion de son label Made in Moris.