Achtzehn Monate nach seiner Gründung, Koru Café, Gesunder Restaurantbereich, verbunden mit einer Buchhandlung und einem Coworking Space, bleibt ein einzigartiger Ort auf Réunion. Maya Picard, Gründer dieses Coffeeshops wie kein anderer, scheut sich jedoch nicht vor Vervielfältigungen, letztlich, die Formel in Saint-Pierre.
Ein Konzept, das Buchhandlung vereint, coffee shop et coworking est inédit, et sans doute pas seulement à la Réunion. Parmi ses sources d’inspiration, Maya Picard cite en premier les coins coffee shop intégrés à de grandes librairies en Nouvelle Zélande, un pays qu’elle connaît bien. Elle évoque aussi un certain style urbain dépaysant rencontré à Paris, Madrid, usw. Auf alle Fälle, on est loin de la simple idée d’origine qui était d’installer au sein de la librairie France Loisirs un ou deux fauteuils avec un petit service de cafés. Maya Picard a une formation de management en hôtellerie-restauration. De Bordeaux, où elle part suivre une formation complémentaire de barista et création de coffee shop, elle est revenue avec un projet radicalement différent. Dieses Projekt, c’est celui que nous avons sous les yeux en pénétrant au Koru Café. Lieu effectivement dépaysant, ouvert sur l’extérieur. Restaurant rapide au comptoir carré complété par quelques tables le long d’une vitrine murale. La décoration est apaisante par ses couleurs et son ornement végétal. A l’étage, les espaces de coworking, confortables, élégants, typés, ont été aménagés dans des locaux qui demeuraient jusque-là inutilisés.
Une clientèle de 10 à 90 ans
« J’avais envie que les clients aient l’impression de voyager en venant ici. Koru, la fougère naissante, est un symbole maori de nouvelle vie, nouveau départ, nouveau cycle. C’est le premier mot que j’ai appris en Nouvelle-Zélande. Il donnait du sens à mon projet lors de mon retour à la Réunion. » Bilan, 18 mois plus tard ? « Les choses se sont mieux passées que prévues. Malgré deux mois de fermeture pour cause de confinement six mois après l’ouverture. Ou plutôt grâce, car j’ai connu un véritable boom à la reprise ! » L‘atout de ce concept « trois en un », c’est qu’il permet à plusieurs publics de se mêler. « La librairie m’a apporté mes premiers clients. Heute, l’ensemble forme un tout et ma clientèle se mélange. Elle va de 10 à 90 ans ! » Dès 10 ans en effet, car le Koru Café, qui propose petit déjeuner, déjeuner et goûter, s’est taillé une réputation : on y mange bien et bon.
« La clientèle de la restauration vient plutôt du quartier. Ce sont en majorité des gens qui travaillent ou habitent aux alentours. » Pour l’offre de cafés, Maya Picard est aux manettes. Elle se fournit auprès de la société Zistoir (ex. Café du Sud). Pour les quiches, Salate, tartes et autres desserts sucrés, elle fait appel à des traiteurs de qualité, des femmes principalement. Le Koru Café se veut une vitrine de plusieurs savoir-faire et créations. Leur liste est à découvrir sur le site de l’établissement.
Le coworking, une grande famille
L’autre grande idée, le coworking, attire aussi du monde. Essentiellement par le bouche à oreille. L’espace se compose d’une salle de réunion de 12 places, d’une petite de cinq places et d’un salon de quatre places, auxquels s’ajoute un open space où six personnes peuvent prendre place côte à côte. Chaque pièce possède son propre décor et sa propre personnalité. L’offre attractive dont le pack de 30 jours à l’année pour 300 euros a fait le reste. Le coworking trouve sa clientèle. Antennentreffen, Orange, pour citer certains de ses utilisateurs les plus connus… Une société d’assurance a loué tout l’étage pour tenir des ateliers. Un client travaille sur place tous les jours. « Il prend le café avec nous tous les matins. Nous devenons une grande famille » sourit Maya Picard qui juge cependant possible de développer davantage cette partie coworking. Quant à la création d’un second Koru Café, couplé à la librairie France Loisirs de Saint-Pierre, ce n’est encore qu’une idée en attendant que le jeune établissement dionysien marche avec assurance sur ses deux jambes…