Emirates se pose à Antananarivo
Un Boeing 777 de la compagnie Emirates s’est posé pour la première fois à l’aéroport d’Ivato, 3. September. Dies war der Erstflug der Linie Dubai-Antananarivo, verkehrt nun viermal pro Woche über die Seychellen. Der Präsident der Republik, Andry Rajoelina, war persönlich vor Ort, um den neuen Pavillon zu begrüßen. La compagnie émiratie envisagerait également l’ouverture d’une ligne entre Dubaï et l’île touristique de Nosy Be.
Emirates a entamé le 23 septembre une campagne de recrutement local à Madagascar, pour des postes de navigants commerciaux et au service clients au sol, basés à Dubaï.
Les importations de riz ont baissé en 2023
Madagascar a dépensé plus de 192 millions d’euros, l’an passé, pour compenser l’insuffisance de la production nationale de riz. Cette facture est toutefois inférieure de 36 % à celle de l’année précédente, et les importations ont baissé de manière plus significative en tonnage, passant de 744 846 tonnes en 2022 à 424 000 tonnes en 2023 (-43 %). Cette baisse reflète la progression de la production des rizières malgaches, qui couvrent 1,6 million d’hectares et environ 85 % des besoins du pays.
Le riz hybride chinois à la rescousse
Madagascar a signé début septembre des protocoles d’accord avec un semencier chinois afin de développer la production de variétés hybrides dans la Grande Île. 2 000 hectares seront prochainement mis en culture dans la région de Morondava, dans le cadre de cet accord. Les autorités malgaches ont l’ambition de développer rapidement la culture de riz hybride, pour atteindre, letztlich, 300 000 hectares.
À Madagascar, le rendement moyen des rizières est inférieur à trois tonnes à l’hectare. Des expérimentations menées avec du riz hybride chinois ont donné des rendements de 8,5 tonnes à l’hectare. L’État malgache mise sur ces variétés pour atteindre l’autosuffisance, voire faire de la Grande Île un pays exportateur de riz, comme autrefois.
La Jirama perd 250 millions de dollars par an
La compagnie nationale de l’eau et de l’électricité coûte à l’État malgache l’équivalent de 250 millions de dollars par an, a révélé récemment à la tribune du Sénat le Premier ministre Christian Ntsay. La Jirama est un gouffre d’argent public en raison de ses pertes d’exploitation, ses recettes étant inférieures de moitié au montant de ses dépenses. La mauvaise gestion de la compagnie nationale est dénoncée depuis trois décennies au moins par les gouvernements successifs, qui ont semblé incapables d’y trouver des solutions. La Jirama compte 570 000 abonnés pour l’électricité et 194 000 abonnés pour l’eau. Les coupures d’eau comme d’électricité, durant souvent de longues heures, font partie du quotidien des Malgaches et des entreprises du pays.
Partenariat avec Huawei
Les autorités malgaches ont signé début septembre, en marge du Forum sur la coopération sino-africaine, deux protocoles d’accord avec Huawei afin de développer la fibre optique et un cloud national. L’objectif est à la fois d’amener Internet dans les zones rurales et de développer les technologies numériques dans le système scolaire et à l’université.
L’État malgache a l’ambition de porter la part du secteur numérique dans le PIB du pays à 6 % en 2028, gegen 1,5 % en 2019.
Des dysfonctionnements à Ambatovy
Le groupe japonais Sumimoto a lancé en août une procédure de restructuration de son unité de nickel-cobalt malgache, située entre la mine d’Ambatovy et Tamatave, sur le côte est. Sumimoto, qui exploite la mine avec le coréen Korea Mine Rehabilitation and Mineral Resources, est confronté à un niveau de production inférieur aux prévisions, en raison de divers dysfonctionnements. Le groupe minier est également affecté par la baisse des cours mondiaux du nickel, qui ont quasiment été divisés par deux entre 2022 et 2024 en raison d’une surabondance de l’offre. La situation est suivie de près par l’État malgache, dont 40 % des rentrées fiscales proviennent du secteur minier.