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Freitag, 20. September 2024

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Le téléphérique de Tananarive bientôt opérationnel

Le président de la République Andry Rajoelina a effectué un premier trajet en téléphérique, le 21 juin dernier, au-dessus d’Antananarivo.
Cinq jours avant la fête nationale, il a souhaité démontrer aux habitants de la capitale que son projet de transport par câble était sur le point d’aboutir. Aucune date officielle n’est toutefois annoncée pour la mise en service de la première ligne, qui reliera le quartier d’Anosy à celui d’Ambatobe (nord-est de la ville).
Le projet a fait l’objet d’un accord signé par les gouvernements français et malgache le 20 septembre 2021, portant sur deux prêts d’un montant de 152 millions d’euros : un premier consenti par le Trésor public français et un second garanti par la Banque publique d’investissement (BPI) France export. Le constructeur français Poma et le groupe Colas ont été retenus pour créer l’infrastructure.
Le transport par câble devrait rester réservé à l’élite tananarivienne, en raison du prix du ticket, qui pourrait se situer entre 3 000 et 5 000 ariarys (0,6 et 1 euro), six à dix fois plus cher qu’un ticket de bus. L’État malgache doit prochainement choisir les actionnaires de la future société d’exploitation du téléphérique, pour laquelle Poma s’est déjà positionné, ainsi qu’une autre société française spécialisée dans le transport par câble, Stem International.

275 entreprises en zone franche

La Grande Île comptait en juin 275 entreprises franches, selon les chiffres publiés par l’Economic Development Board of Madagascar, l’agence nationale de promotion des investissements. Darunter, 208 sont des entreprises industrielles de transformation, 18 % des entreprises de service, 4 % des entreprises de production de base et 2 % des entreprises de promotion et d’exploitation. Elles sont pour l’essentiel basées à Antananarivo et ses environs. Le Groupement des entreprises franches et partenaires représente environ 100 000 emplois, à 70 % dans le secteur textile et à 18 % dans celui des technologies de l’information et de la communication. Le reste se réparti entre l’agrobusiness et divers autres secteurs.

Emirates arrive

La compagnie Emirates desservira Antananarivo à partir du 3 septembre 2024, en décollant de Dubaï et en passant par les Seychelles. Ces vols seront opérés quatre fois par semaine avec des Boeing 777-300 ER proposant trois classes. En autorisant la compagnie émiratie à desservir la Grande Île, les autorités malgaches espèrent toucher de nouvelles clientèles touristiques, tout en créant de nouvelles opportunités d’affaires. Emirates proposera en outre 22 tonnes de capacité de fret hebdomadaire entre le hub de Dubaï et la capitale malgache.

La Société Générale s’en va

La banque française a annoncé le 5 août la cession des 70 % de parts qu’elle détient dans sa filiale malgache, Société générale Madagasikara. La Bred Banque populaire (groupe BPCE) s’est engagée à reprendre toutes ses activités, ses collaborateurs et son portefeuille de clients. Elle est déjà présente à La Réunion, à Mayotte et à Djibouti. La Société générale a également décidé de se séparer des parts qu’elle détient dans sa filiale du Bénin et de sa succursale togolaise.

Oman, fournisseur officiel de carburants

Le sultanat d’Oman a décroché le contrat de fourniture de carburants à Madagascar, de juin 2024 à mai 2025. OQ Trading, la branche de trading de matières premières du pays, livrera les quatre compagnies de distribution de carburants opérant à Madagascar, avec les mêmes produits et aux mêmes prix. Pour 2024, l’Office malgache des hydrocarbures prévoit une consommation totale de 1,2 million de m3 de produits pétroliers.

Les investissements étrangers stagnent

Les investissements directs étrangers à Madagascar en 2023 sont estimés à 415 millions de dollars par la Cnuced (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement), chiffre en baisse par rapport à celui de 2022 (468 millions de dollars). Ce flux avait momentanément bondi sous la présidence de Marc Ravalomanana, dans la deuxième partie des années 2000, avant de retomber et de stagner depuis 2014. Selon les Nations unies, Madagascar se classe désormais parmi les pays les moins attractifs pour les investissements étrangers directs.

Un projet d’autoroute contesté

Une quarantaine d’organisations représentant la société civile malgache ont demandé mi-juillet la suspension de la construction de l’autoroute qui doit relier Antananarivo à Tamatave. Ce projet très opaque, dont la réalisation a été confiée à une compagnie égyptienne, doit notamment traverser deux zones de forêts primaires. Des associations engagées dans la gestion des aires naturelles protégées tirent la sonnette d’alarme, des communautés locales craignent de perdre de précieuses terres agricoles. Face à ce mécontentement, le gouvernement malgache a annoncé que le tracé de l’autoroute n’était pas encore définitif dans sa partie la plus contestée.

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