Die Reunion Rabbit Producers Cooperative (CPLR) a inauguré le 8 octobre, dans le cadre du projet BEATRIX, à Saint-Joseph un deuxième élevage expérimental en parc sur une exploitation située à la Plaine des Grègues. L’ensemble des partenaires institutionnels et financiers de la coopérative ont été conviés à découvrir ce modèle d’élevage innovant.
Après Sainte-Rose, vor anderthalb Jahren, l’exploitation de Mme Naze est la deuxième sur l’île à adopter ce nouveau mode d’élevage encore expérimental. Les nouveaux parcs de 2×3 mètres offrent aux lapins une plus grande liberté de mouvement qu’en cages. La surface prévue par animal décuple la possibilité d’exercice, notamment avec l’ajout d’une mezzanine. « Ce modèle change non seulement la vie des lapins, mais aussi nos conditions de travail », témoigne l’éleveuse cunicole qui a débuté son activité en 2010. Das BEATRIX-Projekt (bien-être animal transition relance innovation expérimentation), gefördert durch europäische Mittel, nationaux et l’Odeadom avec la participation de l’interprofession ARIBEV, anticipe sur la directive européenne de 2021, qui vise à supprimer progressivement l’élevage en cage d’ici 2027-2030. « Seulement 2 % des élevages en métropole ont adopté ce type de structure, plaçant cette initiative en tête des avancées pour le bien-être animal dans les DOM », a souligné Candice Beyssac, secrétaire générale adjointe de l’ARIBEV, en félicitant Marie-Annie Naze « pour sa démarche exemplaire porteuse d’avenir pour tous les éleveurs. »
Une première phase réussie à Sainte-Rose
La première phase de ce projet, lancée sur l’exploitation de l’EARL Ferrère à Sainte-Rose, a permis de tester pour la première fois en Outre-mer ce modèle d’élevage au sol. Après quelques adaptations, l’expérience a démontré la viabilité de ce substitut de à l’élevage en cage. Pour ce deuxième site, des modifications supplémentaires ont été apportées. « Nous devons répondre à un cahier des charges très pointilleux, ce qui a nécessité des travaux d’adaptation importants », souligne Jimmy Payet, directeur de la CPLR. « Il a fallu concevoir une couverture adaptée aux conditions climatiques de notre territoire et protéger également les grandes ouvertures prévues pour le bien-être animal en créant des volets anticycloniques pour mettre les lapins à l’abri des intempéries. »
Encourager de nouvelles vocations
Ce projet répond également aux attentes des consommateurs réunionnais, soucieux de consommer des produits locaux et de qualité. « La viande de lapin est très prisée localement, mais la production actuelle ne suffit pas à satisfaire toute la demande », explique Clémentine Hubert, éleveuse et présidente de la CPLR. « Ce nouveau modèle d’élevage, encore plus respectueux du bien-être animal, doit nous permettre d’augmenter notre production tout en attirant de nouveaux éleveurs vers cette filière en pleine mutation. » La CPLR prépare actuellement dix candidats à la création de leur exploitation sur les trois prochaines années. Elle a été récompensée cette année par le label de commerce équitable Agri-Éthique, qui valorise les efforts des acteurs engagés dans une agriculture durable et éthique. In dieser Dynamik, la coopérative poursuivra l’expérimentation menée dans ces deux élevages en parc au cours des prochains mois, afin de rendre ce modèle accessible et pérenne pour tous les éleveurs à l’avenir. La CPLR rassemble 14 exploitations adhérentes réparties sur toute l’île, WHO, dans leur globalité, possèdent 49 % de parts de marché sur le territoire réunionnais.